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Venez-donc prendre une bière, un punk ne mords pas.
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Identité


Venez-donc prendre une bière, un punk ne mords pas. 1460803436-bloc-fiche

★ Nom : Chaotik
★ Prénom : Oméga
★ Surnom : Le Punk
★ Âge : Une vingtaine d'année physiquement, cinquante ans en réalité
★ Race : Mi-Homme Mi-Démon
★ Camp : Aucun
★ Groupe : Strangers


Description Physique


Décrire Oméga physiquement n'est pas la chose la plus compliquée, il s'agit d'un punk, tout simplement. Il mesure un mètre quatre-vingt dix pour soixante-dix kilogrammes. Il a un corps assez musclé et la peau légèrement méthisée.
Il arbore une grande crête iroquoise dont il change régulièrement la couleur mais qu'il laisse plus principalement en rouge. Le reste de ses cheveux sont châtains et courts, sauf deux raies de chaque côtés de la crête qui sont rasées complètement.
Il a de grand yeux aux pupilles rouges, symbole de son appartenance démoniaque, ainsi que de sourcils relativement épais. Il a une grande bouche dont on ne différencie pas les lèvres du reste de sa peau et un nez pointu.

Vestimentairement parlant, il porte souvent un t-shirt usé ou déchiré, une veste en jean ou en cuir sans manches avec divers pins accrochés, quelques patchs, et des pics. Il porte aussi des jeans troué ou usés avec jusqu'à quatre ceintures attachées le long de sa jambe droite. Il a aussi une chaine accrochée sur le côté de son jean. Il lui arrive aussi d'avoir un collier à pique autour du cou. Oméga a aussi divers bracelets en cuirs (cloutés ou non) aux bras et parfois des mitaines en cuir plus ou moins longues.

Enfin, il a le visage percé : trois piercings au niveau de l'oreille gauche, et un piecing sous la lèvre inférieure.



Description Mental


Oméga est un homme qui n'a pas des allures de personnes fréquentables, que ce soit à cause de son look, de son sourir en coin dérangeant, ou de son comportement. Il peut lui arriver d'appeler les autres par des petits noms qui peuvent déranger la majorité : les garçons ont droit à, entre autres, des "mon choux" et "mon mignon", tandis que les filles ont le droit à des "ma belle" et "ma chérie", surtout si il est seul avec quelqu'un. De plus, quand la situation s'y prête il peut être un peu plus tactile, sans pour autant en devenir obscène. Malgré sa façon d'être dans ces cas là, il n'irai jamais plus loin sans le consentement de l'autre. Sinon, pour continuer sur la partie négative de sa personnalité, il est particulièrement vulgaire de ne fait pas preuve de courtoisie, et ce encore moins en face des figures de pouvoirs d'un lieu, exception faite à ses propres parents, surtout son père.
Malgré tout cela, le Punk peut se révéler être un homme de confiance. Il est très fidèle envers ceux qui savent reconnaître sa valeur et qui lui ont prouvé la leur. Il n'est pas du genre à haïr une personne parce qu'elle est contre ses idéaux anarchistes tant que cela reste dans le plan idéologique et que cela ne devienne pas un conflit physique. Il tient aussi particulièrement à garder un monde en état, même si cela veut dire qu'il doit coopérer avec un noble pour se faire. Cependant, si cela devait arriver, cela ne l'empêchera pas d'être malpoli envers ces gens là. Eh ouais, ce gars-là ne supporte pas les nobles et autres personnes dotées d'influence et/ou d'argent par le seul biais de leur sang. Il n'aime pas pour autant ceux qui l'ont plus ou moins obtenus par mérite, mais c'est moins flagrant. Il n'aime pas non-plus toute personne dont le rôle est de faire régner la loi. Bon, ces derniers c'est pas vraiment qu'il ne les aime pas, mais plutôt qu'il les prend juste pour les toutous trop bien dressés des bourges.
Sachez tout de même que si vous le trouvez dans un bar une pinte de bière à la main ou assis dans la rue avec un pack de bières, il n'a plus ni ennemi ni ami. Pour lui, le moment de la bière c'est un moment sacré où les notions de bien et de mal lui sont complètement inexistantes et où il ne faut SURTOUT PAS l'embêter. D'ailleurs il faut savoir que ses plats préférés sont ceux qui peuvent se cuisiner avec de la bière mais aussi et surtout les pâtes à la carbonara.
Il ne cherche jamais à donner de raisons à ses goûts et à ses choix. Quand on le questionne là-dessus il dit juste "J'aime (pas) ça, c'est tout.". La seule chose qu'il justifie est son idéal , mais seulement lorsqu'il a envie de ralier les gens à sa cause. Il ne cherche aussi jamais à savoir pourquoi il aime ou n'aime pas quelqu'un et se fie à son instinct.
Oméga est un homme intelligent, mais comme il n'aime pas réfléchir ou se prendre la tête, et qu'il aime bien faire le bordel, il paraît pour un imbécile aux yeux des gens qu'il fréquente.
Enfin, le Punk est un pyromane. Il aime le feu et il aime s'en servir pour ce qu'il aime appeler de l'art.



Pouvoirs/Compétences


Héritage démoniaque - Folie meurtrière : Lors d'un choc émotionnel tel que une colère intense ou une dépression profonde ou lorsqu'il est sur le point de mourir, Oméga prend une forme horrible et indescriptible dont il n'a aucun contrôle. Sous cette forme, ses réflexes et sa force sont décuplés avec pour seul coût la perte de contrôle total de son corps pour une durée indéterminée. Ce pouvoir peut être contrôlé, mais il n'en est pas encore capable.
Héritage maternel - Combattre avec style : Contrairement à ce que le nom suggère, il ne s'agit pas d'esthétique. Il s'agit de différents modes de combats, trois plus précisément : Vitesse, Défense, Attaque et Equilibré. Chaque style a une posture différente et, pour les armes à une main, des combinaisons différentes. En style Vitesse, le Punk sera plus rapide en échange de puissance de frappe. En style Défense, il sera plus robuste en échange d'une vitesse réduite. En style Attaque, il assenera des coups plus puissants mais sera moins robuste. Enfin, en style Equilibré, il n'aura bonus ni aucun malus autres que ceux accordés par l'arme/les armes tenue(s).
Au niveau des armes à une main, en Vitesse le Punk aura systématiquement une seule, en Défense il aura une arme et un bouclier, en Attaque il aura une arme à chaque main et en Equilibré il peut avoir n'importe quelle combinaison. Les armes à deux mains, les armes à feu et les armes de jet n'ont pas de combinaisons prédéfinies en fonction du style de combat.
De plus, une aura colorée enveloppe Le Punk lorsqu'il a un style actif : bleue pour la Vitesse, jaune pour la Défense, rouge pour l'Attaque, et aucune aura pour l'Equilibré.
Héritage démoniaque - Changement de peau : Hors de combats ou au tout début d'un combat, le Punk peut changer de forme pour passer de sa forme humaine à sa forme féline et vice versa. En tant qu'humain il devient incapable d'utiliser la quasi-totalité de sa magie. En tant que félin il ne peut plus avoir accès à sa panoplie d'armes.

Technique humaine - Maîtrise des armes : Il est capable d'utiliser de manière tout à fait basique n'importe quel type d'arme rien qu'en le voyant en action. Il ne peut cependant pas utiliser les propriétés magiques de ces armes, si elles en ont, et ne peut pas utiliser des armes utilisant des aspects propres à son utilisateur d'origine.
De plus, plus une arme est maîtrisée, plus elle devient puissante et change de type. Plusieurs niveaux de maîtrise existent. Voici les différents niveau et les armes associées :
Niveau 1 – Maîtrise limitée– Armes en bois – Bâton, dague
Niveau 2 – Maîtrise basique – Armes en pierre – Massue, masse, lance-pierre
Niveau 3 – Maîtrise supérieure – Armes en fer – Arc, épée, katana, couteau, marteau de guerre
Niveau 4 – Maîtrise experte – Armes en acier – Bouclier, espadon, lance
Niveau 5 – Maîtrise totale – Armes en diamant – Hache d'arme
Niveau MAX – Maîtrise démoniaque – Armes en rubis infernal – Aucune
Technique humaine - Invocation d'armes : Oméga peut invoquer n'importe quelle arme à partir du moment qu'il en connaît son existence et qu'il les a déjà vu à l'action. Il ne peut cependant pas les invoquer n'importe comment. Il ne peut invoquer qu'un seul type d'arme à la fois. Les armes à une main peuvent être invoquées en double ou avec un bouclier, les armes à deux mains s'invoquent seules uniquement, les armes de jets peuvent s'invoquer jusqu'à six fois d'un coup et les arcs et les armes à feu s'invoquent avec de quoi faire jusqu'à dix tirs. Une arme qu'il lâche involontairement et que quelqu'un d'autre touche ou qui tombe au sol disparaît automatiquement (avec ses munitions ou le bouclier qui l'accompagneraient éventuellement). Une arme qui disparaît ainsi ne peut plus être réutilisée jusqu'à la fin d'un combat.

Technique féline - Adepte pyromane : En forme féline, le Punk excelle dans la magie de feu. Il peut faire beaucoup de choses avec, allant d'allumer un petit feu jusqu'à incendier une forêt. Malgré sa petite taille il peut cracher de sacrées flammes de sa bouche. Quand il est vraiment au top de sa forme en combat ou très déterminé, ses flammes peuvent devenir chaudes au point d'en devenir bleues.
Ce pouvoir peut être utilisé sous sa forme humaine, mais à des proportions très faibles. Il peut juste faire apparaître une flamme au dessus de sa main et s'en servir pour allumer un feu ou tenter de démarrer un incendie...
Technique féline – Hurlement infernal : Il s'agit d'un cri qui renforce la puissance des alliés de Oméga. L'effet est plus puissant sur les créatures démoniaques et les utilisateurs du feu, et plus faible sur les utilisateurs de l'eau, de la glace, et de toute forme de magie divine
Technique féline - Défense infernale : Sa magie de feu lui créer un bouclier qui lui donne une immunité naturelle au froid et une meilleure résistance face aux attaques utilisant la glace.

Techniques scellées - ??? : Des techniques seraient offertes par le démon avec lequel il a un contrat en fonction de la bonne foie de ce démon.

Techniques du père – Communication télépathique et Voyage inter-dimensionnel : Le père de Oméga peut communiquer via télépathie avec son enfant à tout moment et n'importe où tant que le Punk est consentant. Il peut aussi faire apparaître un portail afin que Oméga puisse voyager entre le Royaume Champignon et son monde natale.



Histoire


Notre histoire se déroule dans un monde situé entre un bon nombre d'autres mondes. Ce monde n'avait ni dieux, ni anges, ni diables. Une seule espèce remplissait à elle seule ces rôles : les démons. Les démons divins remplissent le rôle des dieux et sont immortels dont leur seule limite est quand ils se font battre lors d'un combat loyal pour prendre leur place; les démons angéliques étaient semblables aux anges et étaient des mortels pouvant vivre jusqu'à plusieurs siècles; les démons diaboliques qui sont semblables aux diables et diablotins , les plus puissants étant immortels comme les divens et les plus faibles vivants à peine un siècle. Ce qui les différencie le plus de toutes ces races sont leur instabilité et le fait qu'il s'agit de créatures des ténèbres.

Bon, maintenant que t'as fait les explications barbantes, j'reprends le flambeau et je raconte MON histoire. Ce me fait chier de le faire, mais j'laisserais pas quelqu'un d'autre le faire.

Je suis né il y a cinquante ans, issu de l'accouplement entre une femme humaine et un démon original. Les démons originaux sont des démons divins qui existent depuis la naissance de mon monde et qui sont donc les plus puissants et les plus compliqués à détrôner. Mais passons, c'est pas si important. C'qui est plus important à propos de mon père, c'est qu'il est le démon représentant le désordre, la folie, l'anarchie. Ouais, l'anarchie, je suis tombé sur le bon père on dirait. Ou peut-être que c'est lui qui a eu un fils qui lui correspondait ? Enfin, malgré ça, il restait un bon père. Ma mère était très présente pendant mon enfance, notamment que je n'étais qu'un nourrisson.

A partir de mon entrée à l'école, ma vie ressembla plus ou moins à celle d'un enfant turbulent. Je n'avais presque pas d'amis à l'école primaire. Les enfants écoutaient leurs parents qui leurs disaient que j'étais dangereux à cause de mon sang de démon, et les adultes ne s'occupait pas de moi quand j'en avais besoin. Heureusement, j'étais loin d'être mauvais à l'école, donc j'ai su me démerder. A cause du comportement des autres envers moi je ne rentrais jamais heureux de l'école, mais ma mère était toujours là pour me réconforter. Mon père, de son côté était juste de plus en plus agacé de voir les choses évoluer ainsi. Un jour où il voulu prendre un nouveau rendez-vous avec les directeur, car toutes ses demandes ont été ignorées, il força "un peu" le coup et se ramena à l'école, vint me chercher dans ma classe et on allait tous les deux chez le directeur. Je n'oublierais jamais l'entrée fracassante de mon père... Littérallement fracassante, héhé. Lorsqu'on entrait dans le bureau du directeur, mon père râla sans laisser le temps à l'humain de réagir.
Bon, mon p'tit gars, j'espère que vous êtes content, maintenant je suis en rogne. Ca fait des mois que j'essayes de prendre rendez-vous avec vous et vous OSEZ m'ignorer ? Je vais vous faire le topo rapidos : ce n'est pas parce que mon fils est mon fils que vous devez le maltraîter de la sorte ! Les demis-démons qui perdent les pédales existent à cause des imbéciles de votre genre. Si les autres gamins ne peuvent rien y faire, j'veux au moins que vos prof' fassent leur taff correctement. Et si j'entend mon fils dire encore une seule fois que vous l'avez ignorer... Il frappa violemment le bureau avec son poing, le détruisant complètement. ... Vous finirez comme ce bureau. Aller, fiston, tu rentres avec moi. Tu vas passer le reste de la journée avec papa !
Il prit ma main et m'emmena avec lui. En partant, je me rappelle avoir regarder le directeur. Mon dieu, si vous aviez vu la tête qu'il faisait, c'était complètement hilarant !
Depuis cet événement j'ai toujours respecté et admiré mon père. Quand on était rentré à la maison, afin que j'y dépose mes affaires, je regardais mon père droit dans les yeux. Il me regardait aussi, se demandant ce que j'avais derrière la tête.
En fait, t'es un super papa !
Eh bien, on dirait que c'est seulement maintenant que tu le remarques. Tu ne pensais pas du bien de moi avant aujourd'hui, c'est ça ? Je peux comprendre tu s-
Les gens ils veulent pas d'moi parce que j'suis un demi-démon et que j'suis dangereux ! Du coup, j'me disais qu'c'était tout de ta faute car t'es mon papa et t'es un démon. Mais maintenant j'vois bien qu'en fait t'es quand même un bon papa ! Désolé d'avoir douté de toi...
Mon père fit un "Ah..." puis, voyant que je commençais à pleurer car je pensais lui avoir fait du mal, il me prit dans ses bras et me caressa la tête en m'assurant que ce n'était rien et qu'il s'y attendait bien. Après cela, il s'écarta et déclara :
Dans deux ans tu rentres au collège. A partir de ce moment là tu cacheras tes origines. Mais pour aujourd'hui, au lieu de penser aux soucis que te causes tes camarades et leurs parents, je vais commencer ton éducation quant à la maîtrise de tes pouvoirs de démon.
On passa donc le reste de la journée à m'entraîner. C'est ce jour-là que j'ai pris connaissances des différents pouvoirs que j'ai hérité de mon père, à savoir la maîtrise des armes, la transformation et la pyromancie. Il m'appris juste à maîtriser la transformation par contre, il voulait attendre que je sois plus mature pour m'apprendre à utilser mes deux autres pouvoirs.

Quelques années passèrent, ma mère et moi avons déménagé lors de mon passage au collège afin de mieux cacher ma race comme mon père m'avait dit qu'on allait faire. Avant d'entrer au collège, j'avais coupé mes cheveux de façon à me faire une crête iroquoise, et je me suis teint cette crète en violet à ce moment là. Par la suite, j'ai commencé à développer la personnalité que j'ai à présent. En cours, j'avais tendance à jouer des petits tours aux professeurs au moment de leur arrivée en classe. Ce qui était le plus marrant, c'est que comme j'étais quand même bon lors des contrôles, ils ne m'ont jamais virer de l'école, que se soit temporaire ou définitif. Laissez-moi vous donner quelques exemples tout bête !
Un coup, j'avais dessiné une caricature du prof' et écrit son nom à côté. Une partie du dessin ainsi que le texte étaient faits avec un marqueur indélébile. Lorsque le prof' arriva, il dévisagea le dessin.
Qui est l'imbécile qui a fait ce dessin ? Oh, j'imagine que ce doit encore être un coup de monsieur Chaotik, pour changer...
Il prit un chiffon et effaça ce qui était sur le tableau, sans faire attention qu'une partie ne s'éffaçait pas. Toute la classe, à l'exception des intellos au premier rang, s'était mise à glousser. Moi j'étais carrément mort de rire. A ce moment là, le prof' se retourna et vit qu'il restait un pénis avec son nom à côté. Il devint tout rouge de colère et me hurla :
Oméga, chez le principal, tout de suite ! Cette fois ça ne passera pas !
Au moins j'aurais bien rigolé. Comme d'hab' quoi ! Bon bah à tout de suite les gens.
La suite se résume facilement : le principal me dit d'arrêter et que comme j'ai de bonnes notes ça passera cette fois-ci. Il dit ça à chaque fois en même temps. Mais la meilleure, à mon avis, c'était quand j'étais en cinquième. J'avais fait un combo de classiques : un seau rempli d'eau froide sur la porte et le coussin péteur sur la chaise. Ce qui rend le truc génial ? Eh bien... C'était pas un prof' qui était entré pour faire cours. C'était le principal qui nous prenait exceptionnellement pour un cours de prévention (inutile quoi). La porte étant renfoncée dans un mini-couloir, on ne pouvait pas voir qui arrivait, mais on a rapidement su. Lorsque le seau et tombé, il a crié un grand "PUTAIN" qui résonna dans tout le bahut.
Oh, c'est pas le prof' ça... Ca promet d'être encore plus marrant, héhé...
Le principal entra donc dans la salle, faignant la sérénité, puis s'assied sur la chaise... Et un joli "prout" de plusieurs secondes se fit entendre, accompagné d'un joli blanc de la part de la classe. Les petits intellos et le principal me lancèrent un regard noir tandis que j'avais un grand sourire aux lèvres.
Oméga, dans mon bureau, TOUT DE SUITE.
Comme la dernière fois, il ne se passa rien de bien marquant dans son bureau, un petit coup de gueule qui me fit grandement bailler et deux petites heures de colles que je n'allais pas faire.

Mais parlons donc d'un truc qui m'a plus marqué durant mon temps au collège. C'était en quatrième, au début du deuxième trimestre. Une fille de sixième venait d'arriver à l'école. Une gamine timide et fragile, le genre de personne que les gens relous aiment emmerder, et le genre de personne que j'aime défendre.
Cette fille n'arrêtait pas de se faire embêter pendant les temps de pause. Personnelement je ne faisait que regarder au loin pour voir l'évolution des choses, jusqu'au jour où le groupe qui l'emmerde commence à lui faire des choses pas très saines. A ce moment là je faisais déjà deux têtes de plus que les gamins là, pratique pour les intimider. Je me suis approché de la troupe. Je tapotais l'épaule de celui qui semblait les mener et, quand il se retourna, je lui dit quelques "jolis" mots en le prenant de haut :
Hé, tu vas laisser cette p'tite tranquille ? Elle t'as rien fait que je sache.
Tiens, c'est le clown du bahut qui vient nous faire la morale ? Mêles-toi de tes affaires et retourne faire l'imbécile auprès des prof'
Tss... Tu vas te calmer sur le champ, tu n'insultes pas la bonne personne là. Si tu continu comme ça je vais devoir te montrer de quel bois se chauffe le "clown du bahut".
Tu crois que tu nous fais peur ? On est cinq face à toi, mec !
Eh bien si vous avez pas peur, venez, j'vous attend.
Ils me foncèrent tous dessus, sans réfléchir. Rien qu'en voyant ça je me doutais que ça allait se régler rapidement. J'en attrapais un par le bras et le jeta sur deux des autres, tandis que je mit un bon poing dans le pif des deux encore sur pieds. Tous K.O. si facilement, s'en était presque perturbant.
Que s'est-il passé ici ?! Oméga, s'est encore toi qui a fait ça ?
'Fais pas chier, le pion. Si tu veux me coller, fais-le, mais je n'irais pas dans le bureau de qui que ce soit. Et saches que je n'ais fait que défendre cette petite nouvelle et moi-même.
Je passais donc mon chemin en lançant un regard noir au surveillant en voyant qu'il allait essayer de m'empêcher de partir, ce qui le fit changer d'avis sur le champ. Après m'être éloigné, j'entendis la petite parler au surveillant.
Dites, il ne va rien lui arriver à Oméga, si...? Il n'a rien fait de mal, lui, ce sont ses garçons là qui voulaient faire des trucs bizarre avec moi...
Le règlement, c'est le règlement, Emilie, et ce bon à rien n'y échapera pas. Même s'il sera sanctionné moins sévérement puisqu'il n'a fait que se défendre... Aller, vas en cours, tu vas finir par être en retard.
La fillette s'en alla donc pour aller en cours, et la journée suivi son cours sans embrouilles suplémentaires. Lorsque je sortis de l'enceinte de l'établissement à la fin des cours, j'entendis la fillette m'appeller, et me retourna donc pour me retrouver face à elle. Elle semblait très hésitante à dire ce qu'elle voulait me dire. Je décida donc de briser la glace.
Tu vas bien ? N'aies pas peur, hein, j'vais pas t'bouffer.
Euh... Oui je vais bien... Je voulais te remercier pour tout à l'heure.
Oh, tu sais, ce n'est pas grand chose, ça m'étonnes même que personne n'ai réagis plus tôt.
Les adultes me disent toujours que les gens comme toi sont méchants et peu fréquentables... Pourtant, t'es le seul à m'avoir aider... Du coup... Je voulais savoir si tu voulais bien être mon ami...?
... Je ne peux pas refuser ça comme ça. Mais dis-toi plutôt que je serais ton gardien. Si ils te cherchent à nouveau des noises, tu peux compter sur moi pour te venir en aide... Aller, je vais te racompagner chez tes vieux. Avec ce qui s'est passé, pas sûr que la rue sera très sûre pour toi.
Je lui tendis la main, tel un grand frère avec sa petite soeur. Elle me dit un petit merci timide puis prit ma main. Je la raccompagnais jusqu'à chez elle et parti juste avant qu'elle de rentre dans la maison, pour éviter d'être vu par ses parents. Ensuite, les jours passèrent et la petite Emilie et moi passions régulièrement du temps tous les deux. Elle ne savait rien de mes origines, et ses parents ne savaient même pas qu'elle fréquentait un punk. Quand on était pas ensemble, je surveillait le groupe qui l'avait agressé auparavant. Ils avaient bien l'air ridicules avec leurs bandages, et je n'hésitais pas à rire d'eux dès qu'ils passaient près de moi.
Les vacances arrivèrent, et se finirent bien trop rapidement, comme d'habitude quoi ! Et il semblait que certains avaient oubliés ce que "se prendre une raclée" veut dire. A la rentrée, la petite sixième se fit à nouveau embêtée par le groupe de garçon que j'avais mit à terre la dernière fois. Cette fois, par contre, ils sont plus nombreux, mais les nouveaux arrivants ont l'air encore plus fragiles que les anciens. La différence aussi est qu'ils faisaient ça en dehors du bahut.
Quand je vis que ça allait déraper, je me dirigeais vers la bande, près à en découdre.
Eh bien, vous prendre une raclée ne vous a pas suffit, vous en redemandez ?
Sauf que cette fois, c'est nous qui allons te laminer ! Allez les gars, faites comme on a dit !
Ils attrapèrent Emilie et mirent un couteau sous son menton, près à l'égorger au moindre faux pas de ma part. Ni elle ni moi n'y croyait à ce moment-là. Du coup, je m'avançais pour affronter le leader. A ce moment-là, il fit un signe à ses copains qui assomèrent la petite et lui planta le couteau dans la main. Elle saignait plutôt bien à ce niveau là. Je fut submergé par la peur qu'elle meure et la colère envers les actions de cette bande... Si jeunes et déjà complètement tarés...
... AH ! E... Emilie !!!
Ma vue se brouilla et ma voix devenait étrange, monstrueuse. Je perdais petit à petit le contrôle de mon corps... Une aura noire enveloppa mon corps qui devint noir à son tour et subit une transformation afin de devenir une créature monstrueuse aux allures meurtrière. Yep, j'm'étais peut-être un peu trop rapprocher de cette gamine, au point de perdre les pédales juste en la voyant se faire aggressée ainsi.
CommENT OsEs-Tu t'eN prENdRE à uNE PaUvRE fiLLEtte... GrrRRrrRr... TuER... Je vAIS te... TUEEEER
Je me rappelle avoir foncer sur le gars qui dirigeait cette troupe et de l'avoir grièvement blessé, de même pour ses copains qui avaient attaqué mon amie. Alors que j'étais sur le point de les achever, je reçu un puissant choc qui m'éjecta à quelques mètres.
Calmes-toi, fiston.
Je n'arrivais même plus à différencier mon père de mes ennemis, tout ce que je voulais à ce moment là c'était créer une effusion de sang. Tout ce qui sortait de ma boucher était "Tuer... Tuer... Tuer... Héhéhéhéhé". Je fonçais sur mon père en enchaîna une salve de coups de griffes incontrôlés
Si seulement tu étais conscient... Peut-être que j'aurais été affecté... Bon, je vais devoir te calmer par la manière forte... Tss, un père qui frappe son fils, je vais avoir l'air de quoi moi ?
Il me mit un coup au crâne qui m'assomma net. Je repris ma forme humaine tout en restant dans l'inconscience totale. Mon père, lui, me prit dans ses bras et se dirigea vers la p'tite Emilie pour la soigner avec ses pouvoirs. Lorsqu'elle se réveilla, il la regarda avec un sourire chaleureux que peu de démons savaient reproduire.
C'est donc toi Emilie ? J'aimerais que tu vienne, je pense que mon fils serait content de te voir vivante en se réveillant.
Euh... Hum... D...D'accord... Mais je pourrais savoir quelques trucs...?
Je te ferais le topo en chemin. Et ne t'inquiètes pas pour te parents, ils sont déjà au courant. Aller, viens...
En chemin, mon père lui expliqua que j'étais un demi-démon et aussi que la blessure qu'elle a reçue a fait bouillir mon sang de démon, ce qui m'avait rendu incontrôlable.
Je me suis réveiller le lendemain, dans mon lit, avec la petite qui était affalée dessus, exténuée. Comme mon père s'y attendait, j'étais content de voir qu'elle allait bien. D'ailleurs, il vint me voir à ce moment là.
Je me souviens de ce que j'ai fait... Les gars-là, j'les ais butés ?
... Deux d'entres eux sont morts hier. J'ai expliqué à leur parents que je ne les ais pas soignés en tant que "punition divine". Mais pour ton cas, tu devras passer un séjour en prison. En tant que demi-démon tu n'as pas d'âge minimum pour séjourner en prison, mais ta peine sera réduite comme tu es le fils direct d'un démon originel. Les autres gamins iront dans un camp spécialisé pour les enfants comme eux.
Bien, je vois... Je suis prêt à supporter ce séjour. Il va durer combien de temps ?
A quelques années près tu y resteras vingt ans, dans la solitude la plus complète, sans visites de la part de personne... Pas même la mienne. Si je venais à te rendre visite, ça rallongerait ta peine.
Je regardais la petite Emilie, plutôt attristé.
Putain... Je vais même pas la voir grandir... J'espère qu'elle deviendra une femme forte... Tu pourras garder un oeil sur elle, 'pa ?
Tu sais bien que je ne pourrais pas agir si sa vie vint à être en danger... Mais je pense que les gens, sachant qui est ton père, vont croire que je la protège, donc pas d'inquiétudes à avoir, fiston ! Allez, je vais t'emmener à la prison... Ne t'inquiètes pas pour la môme, ma p'tite chérie va s'en occuper.
Sur ces derniers mots, je me levais du lit, puis accompagna mon père. Moi qui avait déjà une dent contre les force de l'ordre, maintenant j'les détestais carrément. Je n'ais fait que défendre une gamine sans défenses, et le groupe de gars que j'ai failli trucider va juste passer quelques années dans un camp où ils ne seront même pas seuls... Si les représentants de l'ordre dans mon bahut avaient fait leur boulot vis à vis de cette fille et de ces garçons, tout serait tellement mieux...

Vingt ans passèrent... Vingt longues années dont j'avais l'impression que je ne verrais jamais le bout. Je ne pouvais même pas essayer de mettre fin à mes jours, il n'y avait rien qui me l'aurais permis. Je passais mon temps à dormir, m'entraîner sur les murs en les frappant à mains nues et manger les repas indigestes auxquels j'avais droit. Les seules personnes que je voyais étaient les gardiens qui devaient surveiller que je prenais bien mon repas, et ils étaient tous muets comme des carpes, sauf exception.
Putain, qu'est-ce que j'aurais pas fait pour avoir une bière régulière... N'importe quoi, sauf m'en prendre plein le cul, littéralement.
Je vis tout de même le bout de ce long moment de solitude et je peux vous dire que j'étais complètement paumé à ma sortie de cette cellule amménagée spécialement pour les créatures comme moi. J'en avais complètement oublié à quoi ressemblait ce quartier que j'aimais bien fréquenter avec d'autres amis dissidents, pour emmerder les condés.
En sortant, je me sentais dévoué de sentiments positifs. J'allais devoir apprendre à nouveau à sourire, à être heureux. Mon père était venu m'accueillir, mais je ne sourais même pas en le voyant. Pourtant je pensais être content de le revoir, mais rien... Que dalle...
... Tu ressens quoi, fiston ?
L'envie d'annihiler toute forme de stupidité que l'humanité a créer. Je comprends enfin la vraie utilité de l'anarchie, du chaos. Pouvoir venger quelqu'un en toute impunité.
Mon père ne dit rien et me raccompagna à la maison. Ma mère me sauta dessus, les larmes aux yeux, heureuses de me revoir. Je la pris quand même dans mes bras même si je ne ressentais pas de joie particulière à ce moment là. J'étais juste étonné de voir qu'elle avait l'air de s'y attendre.
Aaah... Tu m'as manqué mon enfant... Et je ne crois pas être la seule ainsi, tu as quelqu'un qui t'attends dans le salon.
Quelqu'un ? Qui pourrait bien se souvenir de moi après tout ce temps ?
Ma mère me poussa juste vers le salon. Je sentais bien qu'elle avait prit un bon coup de vieux, et cela m'attristais bien de savoir qu'elle était déjà à plus de la moitié de sa vie. Mais je ne pouvais rien y changer, ma mère est humaine, et j'étais tout de même fier d'elle ! Ceci étant dit, j'entrais dans le salon. J'y vis une fille dans un style similaire au mien : crète, tenue à piques, bottes en cuir. Elle avait un gamin à côté d'elle qui avait à peu près dix ans, visiblement son enfant. Ce qui déclencha une réaction chez moi, c'était le visage de la femme.
Yo, mec. Tu m'reconnais ? Ca faisait un bail, et t'as même pas changé d'un poil. Quoique, ta crête a besoin d'un bon coup de neuf si tu veux mon avis.
Emilie ? C'est vraiment toi ? Putain, t'as vachement changé. T'as l'air de savoir te défendre maintenant. J'suis bien content de voir que tu te portes bien. Et ce gosse, c'est ton enfant ?
A ton départ pour la prison, j'ai décidé de dev'nir plus forte, et j'peux te dire que les mecs ils me faisaient plus chier ! Et ce p'tit gars, c'est mon fils, Paul.
Je m'abaissais à la hauteur de l'enfant et lui frotta la tête en me présentant à lui. Le reste de la journée se passa tranquillement, j'ai pu savoir à peu près tout ce que j'ai manqué durant ces deux décennies en détention.

Les mois qui suivirent se résumèrent à retrouver des gens à fréquenter, des entraînements avec mon père et parfois m'occuper du gosse d'Emilie. Enfin, techniquement c'est ma mère qui s'en occupe, mais comme j'étais aussi présent, je jouais un peu avec lui. Je repris peu à peu mon humanité, souriant à nouveau, riant à nouveau, râlant à nouveau mais surtout buvant à nouveau de la bière !
Mon père m'avait enfin apprit à utiliser mes autres techniques, la pyromancie et la magie des armes. Il était plutôt hésitant à me laisser utiliser ma magie de feu comme il savait que j'étais plus ou moins pyromane. Pour le convaincre, je lui ais juste rappellé qu'il était le démon divin représentateur du chaos. Même s'il accepta pour ça, il m'apprit un truc sur les démons comme lui.
Tu sais, avec l'âge, nous les démons originaux avons tendence à nous écarter de notre rôle principal. Pour te faire comprendre simplement, il y a encore un millénaire je participais aux rebellions humaines et j'avais déjà mit le feu à des palais royaux, alors que maintenant je ne fais plus grand chose qui transgresse les lois. Le démon divin de la paix, lui, c'est l'inverse, avant il respectait les règles à la lettre, maintenant il lui arrive de faire des conneries. Actuellement, de plus en plus de démons originaux cherchent à se faire remplacer, moi y compris. Si je t'entraînes, ce n'est pas juste pour que tu puisses te défendre, mais aussi dans l'espoir qu'un jour tu me surpasses et que tu me remplaces.
Woah, woah, woah, Attends deux secondes là. Tu te rends comptes de c'que t'es en train de m'dire ? Pour qu'un démon s'fasse remplacer, il doit être tué lors d'un combat à mort , le seul genre de combat où vous n'êtes plus entièrement immortels. Donc si j'comprends bien, tu veux qu'moi, ton fils, te bute ? Il y eut un long blanc, puis un soupir de ma part. Bon... Si c'est l'seul moyen d'te faire partir l'esprit tranquille Je f'rais de mon mieux pour te surpasser avant que j'vieillisse trop !
Héhé, j'espère bien que tu ne me décevra pas, et que tu resteras en vie d'ici-là... Sinon, la jeune demoiselle que tu as rencontré il y a peu, comment se porte-t-elle.
Mon père qui change subitement de sujet, c'est pas trop dans ses habitudes, mais ce jour-là je feint de jouer le jeu et suivit sa dicussion. Ouaip, je venais de rencontrer une jolie gente femme appellée Maria qui m'plaisait bien. Du coup, je lui disais un peu tout ce que je pouvais, vu qu'il me le demandait

Quelques jours plus tard, lors d'un rencard avec Maria, elle voulu qu'on se mette à l'abri des regards pour me dire quelque chose. Comme j'étais un peu naïf à l'époque, je me demandais vraiment ce qu'elle pouvait bien me vouloir. En arrivant dans une petite ruelle où il n'y avait personne, elle me poussa gentiment contre le mur, mit ses mains sur mes joues, se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les miennes. J'écarquillais les yeux, surpris, puis l'enlaça et lui dit :
Tu es sûre de toi, hein ? Je te rappelle que j'ai l'âge de ton père...
Tais-toi et embrasses-moi ou abandonnes-moi.
T'abandonner ? Jamais de la vie, tu es à moi et rien qu'à moi ma chérie.
Oh non, c'est toi qui m'appartiens~♥️
S'en suis un baiser fougueux. Et vous voulez savoir un truc ? C'était mon premier baiser avec ma première copine. En même temps, j'ai passé vingt ans en tôle sans voir personne, si ce n'est le p'tit cul du jeune gardien stagiaire qu'il y a eu pendant quelques mois. En y pensant ce serait sûrement aller plus loin qu'une simple fe... Je divague, reprenons.

Les choses s'enchaînèrent assez rapidement dans le couple. On s'est mit en appartement ensemble au bout d'un mois, j'lui ais fait une demande de fiançaille au bout de trois mois et une demande en mariage encore six mois après. Du coup, après un an en couple, on était déjà mariés. Et ça ne s'arrêta pas là.
L'année de mes quarante-deux ans, on a eu le droit un un heureux événement : ma femme qui tombe enceinte ! Même si les neufs mois qui s'en suivirent furent rudes pour elle, mais cela allait valoir le coup. On a eu droit un un joli petit garçon en bonne santé qu'on a décidé d'appeler Alpha. Le p'tit me ressemblait beaucoup, tout en ayant les yeux bleus de sa mère.

Un jour lambda, à peu près un an après la naissance de mon fils, mon père voulu me voir pour de parler d'un truc important. Il ne voulait pas me dire de quoi il s'agissait avant qu'on arrive dans son mini-monde, un mon qui fait la taille d'un château, que seul le démon qui y vit peut accéder et y faire venir des gens librement. Quand on est arrivé, il décida enfin de prendre la parole.
Bon, le truc important dont je dois te parler, c'est notre contrat. Comme tu le sais, les humains peuvent signer un contrat qui les lie par le sang à un démon. Toi, en tant que demi-démon, tu as un contrat de sang avec moi de naissance. Ces contrat font du démon le supérieur des personnes qui le signe. En quoi consiste ses contrats ? C'est simple : tu dois servir de représentant de ton maître-démon dans un monde auquel tu es associé au moment de la signature ou, pour ton cas, de ta naissance. Pour les cinq prochaines années je t'entrainerais plus sévèrement pour faire ta mission, par la suite, jusqu'à ton cinquantième anniversaire maximum, tu iras en reconnaissance dans le monde où tu iras, et à partir de tes cinquantes ans, dernier délais, tu devras commencer ta mission.
C'est bien tout ça, mais ma femme et mon gamin, j'en fais quoi ? J'vais plus pouvoir si je vais en mission dans un autre monde. Et j'aurais les détails maintenant ou plus tard ?
Ne t'inquiètes pas pour ta famille, j'te rappelle que tu as un père qui a un contrôle total sur les portails de ce monde. Tu auras les détails de ta mission un peu avant ton départ. Sur ce, passons à l'entraînement, et ne t'attends plus à ce que je sois doux avec toi !
Sitôt dit, sitôt fait, mon entraînement commença et, comme mon père l'avait dit, il était moins tranquille que d'habitude. Trois fois par semaines pendant cinq ans je subissais cet entraînement. Cela ressemblait plus à de vrais combats qu'autre chose. Au moins, ma maîtrise d'armes augmentait et mes armes devenaient ainsi plus puissantes.

Quatre ans passèrent. Il me restait encore un an d'entraînement intensif avant de partir dans un autre monde. Tout était si beau pendant ces quatre ans. Les enfants de ma meilleure amie s'entendaient à merveille avec mon fils, tandis que le couple humain s'entendais bien avec ma femme. Ma mère avait atteint l'âge de la retraite et était heureuse de pouvoir enfin se reposer tout en s'occupant de son petit fils lorsque ma femme et moi étions au travail. Le petit gars voulait tellement me ressembler qu'il poussa Maria à bout pour qu'elle lui coupe une crête comme la mienne. Moi, j'étais devenu perceur, et ma femme, elle était tatoueuse. Le rez-de-chaussée de notre maison nous servait de lieu de travail et le reste était notre lieu de vie privée (même si on s'accordait quelques fantasies au rez-de-chaussée lorsque le travail était terminé).
Tout se passait bien. Mais cette pétasse de destinée à décidé de tout foutre en l'air. Rien que d'y penser ça m'donne envie de tout péter, mais j'vais essayer de garder mon calme. Ce qu'il s'est passé ? J'vais vous dire tout en détail...
C'était un jeudi férié, un des premiers jours du printemps. Le paysage était à coupé le souffle à cette période de l'année, et durant ce jour-là en particulier. Ma femme et moi avions prit congé pour passer une journée sous les cerisier à contempler leur floraison pendant que le gamin était chez ses grands-parents. De nombreux couples étaient présent dans le parc où nous sommes allés. On y avait même croisé Emilie et son mari. La journée se passa paisiblement, on s'était même endormi à force d'admirer les fleurs, haha !
En rentrant du parc, donc sommes passé par notre boulangerie favorite pour acheter quelques gâteaux pour le diner et des friandises pour le gamin. Moi, j'attendais dans ma voiture tandis que Maria alla faire les achats. Un mec chelou entra dans la petite boutique après ma femme. S'en suit un bruit de fracas qui me fit sortir de la voiture sans même prendre le temps de la refermer. En entrant dans la boulangerie, j'eus une vision d'horreur et pourtant, elle était bien réelle... La caissière qui tenait ma femme dans ses bras, de l'autre côté du comptoir. On pouvait voir de sang par terre, le sang de Maria... Et en face des deux femme se tenait un homme qui riait comme un fou tout en prenant l'argent dans la caisse enregistreuse. Je fis apparaître ma grande hache d'arme et, d'un mouvement de bras, je décapitais le fou, net, faisant crier d'horreur la caissière. Je tournais mon regard vers ma femme. Elle avait un couteau planté dans l'estomac. Le retirer n'aurait fait que faire pisser le sang et tuer Maria sur le coup. La caissière m'adressa la parole, toujours tremblottante.
... V... Votre femme va s'en sortir... Monsieur Chaotik...? Q...Qu'allons... N-Nous faire ne ce corps...?
Appellez les urgences sur le champs, s'il vous plaît. Et pour ce gars là, laissez la police faire. Il s'agit d'auto-défense, après tout...
J'étais encore calme. Je me disais que tout allait bien se passer et que ma femme n'allait s'en sortir qu'avec une cicatrice. Du coup, on l'a emmenée à l'hôpital, elle était très faible et peinait à parler. En plus, à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, je la regardais droit dans les yeux, ce qui lui fit comprendre le message sur le champ et elle refermit la bouche. Quelques heures plus tard, le verdict tomba. L'infirmier vint me voir pour que j'aille dans la chambre de ma femme qui semblait bien se porter et expliqua la situation avec une mine à faire froid dans le dos.
La bonne nouvelle, c'est que votre femme ne succombera pas au coup de couteau dans l'estomac. La mauvaise en revanche... Le couteau était recouvert d'un poison inconnu en plus d'être rouillé. Nous avons pu faire en sorte que la rouille ne l'attaque pas et des études vont être faites sur ce poison, et si il s'avère que le corps humain ne puisse pas le supporter... Eh bien, vous connaissez la suite, j'imagine... Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus. Nous devrions avoir plus d'information demain. Sur ce, reposez-vous bien et utilisez la sonnette si vous avez besoin d'aide.
Il s'en alla sans ajouter un mot. Il ne semblait pas très heureux d'avoir à nous dire tout ça, mais j'étais bien content qu'on puisse savoir ce qui se passe, c'est peut-être mieux que d'en avoir la (mauvaise) surprise. J'étais perdu dans mes pensées, en espérant que tout allait bien se passer, puis m'endormi sur les jambes de mon amour.

La nuit passa et le soleil se leva. Je me réveillais difficilement. Maria était déjà réveillée, elle. Elle me regarda et fit son sourire magnifique que j'adorais tant chez elle. Malgré le bazar que c'était dans ma tête, je lui fit un léger sourire aussi. Je lui fis un baiser et m'en alla pour aller voir mon gamin.
En arrivant chez mes parents, ma mère m'annonça que l'hôpital les avais déjà avertis et que mon fils s'était isolé dans mon ancienne chambre, depuis, sans vouloir voir qui que ce soit. Je décidais de respecter son choix et reparti. Je voulais aussi voir la caissière de la boulangerie, pour savoir si elle s'était remise des événements de la veille, et lui dire pour ma femme. Le soir, je retournais à l'hôpital rendre visite à Maria. Un infirmier me reconnu et m'arrêta pour me dire quelque chose qui semblait important.
Vous êtes un demi-démon, monsieur, n'est-ce pas?
Ouaip. Qu'est-ce que ça peut bien avoir à faire avec Maria ?
Le poison retrouvé en elle s'avère être un poison anti-démon qui n'affecte que les démons, les demi-démons, quarts de démon, et...
Et ? Accouches, j'ai pas toute la journée.
Les personnes ayant eu un enfant avec quelqu'un qui a du sang de démon s'en voit aussi affecté. Ce poison se propage très rapidement mais ses effets se sentent seulement une heure avant le décès de la personne. Nous n'avons malheureusement aucun remède actuellement...
Même si cet hôpital est réputé pour développé des anti-poisons très efficaces et assez rapidement, je doute que vous ne soyez en mesure d'en trouver un avant qu'elle ne décède... Putain...
Je serrais le poing, me retenant de craquer... L'infirmier semblait gêné de me voir ainsi, et ne savait pas trop comment réagir ni quoi dire. Au final il me prit dans ses bras. Je ne réagis pas au début, puis craqua et me mit à pleurer tout en le prenant dans mes bras. Je me fichais de ce que pouvais bien penser les autres à ce moment-là, j'avais juste besoin de me lâcher. Après quelques longues minutes ainsi, je m'étais calmer et j'avais lâcher l'infirmier.
D...Désolé de vous avoir pris ainsi, ce n'est pas du tout dans mes droits d'entrer en contact avec les visiteurs ainsi...
Ce n'est pas grave... Ca m'a fait du bien de chiâler un coup. J'te remercie mec. Maintenant, je dois aller voir Maria...
Vous devriez rester auprès d'elle jusqu'à la fin, je pense que votre présence l'aidera...
J'hochais la tête, et je comprenais bien ce qu'il voulait vraiment dire : ma présence l'aidera à mieux affronter la mort. Je le remerciais à nouveau puis me dirigea vers la chambre de ma femme. Elle me souriait comme elle en avait tant l'habitude, mais nous savions tous les deux que ce n'était qu'une façade.
Ecoutes, je suis prête à rejoindre l'autre monde s'il le faut, mais... Je ne veux pas que ce soit sans toi comme dernier souvenir...
Je lui souris à mon tour.
Ne t'inquiètes pas, je serais avec toi jusqu'au dernier moment. Je te le promets.
Et on se tint la main. Tout en discutant. A un moment, Maria ammena un sujet plutôt important, concernant son poison et mon père.
Ton père était avec moi quand j'ai été informée du poison. Il semble bien préoccupé par cette chose, comme si elle était nouvelle...
Franchement, j'ai jamais entendu parlé de telles substances avant maintenant... Et c'est normal qu'il s'inquiète : toute sa famille pourrait se faire décimée par ce poison, les gens ayant signé un contrat de sang avec un démon peuvent aussi être affecté, et les femmes humaines qui ont enfanté un enfant à sang démoniaque... Cela fait beaucoup de monde quand même. Et les démons divins, s'ils sont affectés par ce truc, souffriront aussi longtemps que le poison sera dans les corps, à cause de leur immortalité...
Mais si on souffre seulement avant la mort, pourquoi les démon seront affectés ?
Réfléchis un peu... Je pense que c'est la douleur qui cause la mort, le cerveau et tout le corps qui lâche d'un coup...
Oui, tu dois avoir raison... ... Aussi, j'ai demandé à beau-papa d'être présent lorsque le moment arrivera, pour te surveiller...
Me surveiller...? Mais pourqu... Ah, oui, je vois...
Ouaip, 'fallait qu'il me surveille. Si je venais à atteindre un état de tristesse trop fort à ce moment là, je risquerais de perdre les pédales comme je l'ais déjà fait auparavant. Si mon père est là, il pourra intervenir sur le champ et me mettre hors d'état de nuir.
Une semaine entière passa, et le jours étaient de plus en plus pesants. Nous espérions tout de même qu'un remède soit trouvé pour ma femme avant qu'elle ne succombe, mais nous envisagions tout de même le pire pour mieux l'affronter... Et le pire allait bientôt arriver...
Maria commença à avoir des douleurs un peu partout. Lorsque ça arriva, j'appellais l'infirmier qui se chargeait d'elle sur le champ et lui fit venir mon père. La douleur se faisait de plus en plus intense, petit à petit. Lentemement, mais sûrement... Au bout d'une demi-heure, la douleur commençait à devenir insupportable. Les anesthésies ne permettaient plus de calmer les douleurs tellement elles étaient puissantes. Ma femme réussit à tourner la tête vers moi malgré les douleurs et m'adressa la parole durant la dernière minute qu'il lui restait à vivre.
Mon amour... Je te souhaites... Une putain de vie... De malade... Ne laisses pas mon départ... T'empêcher d'aimer... Et si tu aimes à nouveau... Je souhaiterais juste... Ne jamais être oubliée... Par l'homme qui ma rendue si heureuse... Et enfin... Prend... Soin... De... Al...ph...a.............
Sa main chuta. Ses yeux se fermirent. La machine mesurant son rythme cardiaque fit un bruit strident continu. Père baissa sa tête. L'infirmier n'osait même plus me regardait. J'avais un regard vide, fixé sur le corps de Maria. Je me levais, et me dirigeais vers la sortie de la pièce. Mon père m'appella et s'apprêta à me rejoindre, mais fut stoppé par l'infirmier. Arrivé hors de l'hôpital, je sorti une cigarette, l'alluma, puis tira une grosse latte qui me brûla les poumons.
Heureusement que les organes de démons se régénèrent eux-mêmes. Je ne répondit pas. L'infirmier vient de me remettre une lettre qui a été écrite par Maria et qui devait t'être remise si elle venait à succomber... Tiens. Je pris la lettre, toujours sans dire un mot, ni même regarder mon père. Je resterais pas très loin de toi pour aujourd'hui, je vais m'écarter pour l'instant histoire que tu lises ça tranquillement... et il s'en alla.
J'ouvrit la lettre. Elle sentait le parfum que ma femme adorait mettre quand on allait chez ses parents. Elle savait pertinemment que je le détestais, et pourtant elle le mettais quand même juste pour m'emmerder. Ce qui me fit sourire, cette fois-ci. Je lisais donc la lettre.
Cher Oméga d'amour,
Si tu lis cette lettre, c'est que je ne suis plus de ce monde et ce, bien plus tôt que prévu. Je ne suis pas vraiment douée pour ce genre de truc, donc je serais assez rapide, mais j'espère que ça te plaira quand même.
Même depuis là où je serais, je chérirais pour l'éternité tous les souvenirs que j'ai de toi, de Alpha, de tes parents... Même mes parents, qui détestent pourtant les démons et leur descendance, ont su vous aimer, et j'espère que ce sera toujours le cas...
Je sais que tu penses que tout ça c'est de ta faute, et de même pour mes parents, car si mon mari n'avait pas du sang de démon, je serais en vie... Mais saches que le seul fautif est le mec qui m'a attaquée dans la boulangerie.
Aller, je veux pas que tu pleures à cause de ma mort. Même si les autres pourraient te traiter de sans coeur et tout le bordel, je veux que tu continues la vie comme un demi-démon normal. Si tu venais à tomber à nouveau amoureux, eh bien laisses toi tenter, je ne t'en voudrais pas. Puis de toute façon, je ne serais plus là pour t'en empêcher, haha ! Par contre, ne m'oublies jamais ! Ca, je ne pourrais te le pardonner !
Aller, je vais mettre fin à cette lettre qui aura été plus longue que je ne le pensais, au final. En souvenir d'adieu je t'ais laissé une photo dans l'enveloppe, j'espère qu'elle te plaira.
Je t'aimerais toujours au delà de la mort,
Maria.
P.-S. : Prends soin de notre petit Alpha. Il aura plus que jamais besoin de ta présence.

Je pris la photo et la regarda. C'était une photo avec elle, mon fils et moi, le jour du cinquième anniversaire de mon fils. Elle veut donc que je garde le sourire...? Bien, je vais faire de mon mieux. D'ailleurs, j'ai un dernier truc à faire pour elle. Je me rappelle bien qu'un jour, elle m'avait dit ce qu'elle souhaitait que je fasse lorsqu'elle mourrait. Elle voulait que je l'incinère moi-même et que j'étende ses cendres au gré du vent. J'allais donc retourner à sa chambre. L'infirmier y était avec un supérieur à lui. Ils étaient en train de discuter, puis le supérieur s'en alla.
Ah, monsieur Chaotik, vous voilà. Vous semblez aller déjà mieux.
Arrêtes-donc les formalités et appelles-moi Oméga. Sinon, oui je vais mieux, cette lettre m'aura fait du bien. Mais maintenant, je dois m'occuper du corps de ma femme. J'aurais besoin de le ramener avec moi pour exaucer son souhait.
Mais... Et les procédures pour préparer son enterrement...?
Niques la procédure, son souhait est bien plus important. Toi fais juste comme si de rien était. Et prends ça. On pourra aller s'boire un coup un d'ces jours. Merci encore pour ton soutien, continus comme çaet t'iras loin dans la vie.
Je tendis un bout de papier avec des chiffres écris dessus, mon numéro de téléphone, et le poussa gentiment pour qu'il sorte de la chambre. Mon père arriva au même moment. Je lui expliquais la situation, et il utilisa ses portails pour emmener le corps de ma défunte femme directement chez nous, sous les yeux de l'infirmier. Je fis un signe d'au revoir à ce dernier et sauta dans le portail avec mon père.
Grâce à ma magie, et à du charbon, je reduisais le corps de Maria en cendre puis, profitant des bourrasques de vent de ce jours là, je jetais les cendre vers les cieux. En vrai, j'étais content d'avoir fait ça si rapidement, sinon je pense que je n'aurais pas supporter les préparatifs à faire, et je n'ais même pas les moyens de payer un bon enterrement.
J'annonçais à mon fils le décès de sa mère et, contre toute attente, il ne se mit pas à pleurer. Il me dit juste que, pour honorer sa mémoire, il ne pleurera pas et restera fort, pour elle. Je souriais et lui frotta la tête. C'était déjà un brave gars malgré son petit âge.

On passait vite à autre chose, sans pour autant oublier que j'ai eu une femme superbe et adorable même au pire moment de sa vie. Je fermais notre petite boutique et tatouage et de perçage assez rapidement, exaspéré par les condoléances répétées des clients et une motivation qui n'était plus au rendez-vous. Je retournais aussi vivre avec ma mère qui n'arrivait déjà plus à faire les tâches du quotidient seule dans la grande maison où elle vivait avec mon père.
Je me suis vite remis de son décès. Au bout d'un mois je sortais à nouveau pour passer du bon temps avec les amis, boire des coups au bar, passer des soirées infernales. J'avais gardé contact avec l'infirmier qui s'est occupé d'elle, mais on éviter d'en parler. J'ai même entretenu une relation purement à base de sexe avec lui mais il y mit fin car il disait qu'il en avait "marre d'avoir mal au cul pour aller au boulot". On est quand même restés de bons amis.

Il ne me restait maintenant plus que quelques jours avant mon départ vers un autre monde. Mon père m'avait convoqué pour me donner plus de détails. Ceux que j'attendais depuis si longtemps.
Le lieu où je veux que tu ailles s'appelle le Royaume Champignon. Tu pourras t'amuser dans les pays qui l'environnent si tu veux, mais le contrat veut que tu agisse surtout là-bas. N'espères pas détrôner la gouvernante du royaume, de ce que je sais la famille royale est très appréciée du peuple.
Enfin, pour qu'on garde contact, je voudrais que tu prenne cette oreillette avec toi. Elle me permettra de communiquer avec toi via la télépathie même si on est dans des mondes différents, et je pourrais aussi ouvrir un portail près de toi afin que tu puisses rentrer ici à tout moment, notamment pour voir ton fils.
N'oublies, tu dois commencer ta mission pour de bon avant tes cinquante ans, mais avant tu peux faire de la reconnaissance là-bas.

Il me donna l'oreillette en question puis on reprit nos activités quotidiennes. Les derniers jours se résumèrent à des entraînement intensifs. Vint enfin le jour du départ. J'arrivais dans le mini-monde de mon père, près à partir.
Tu ne prends rien avec toi ?
Pas besoin, t'inquiètes. Puis j'ai déjà dit au revoir à maman, à Alpha et à quelques amis, donc je suis prêt à partir
Bien, dans ce cas, fais un bon voyage jusqu'au Royaume Champignon, fiston !
Sur ces mots, je me dirigeais vers le portail. En passant à travers, j'arrivais au beau milieu d'une plaine verdoyante. Le paysage était magnifique. Et j'avais trois ans pour en apprendre plus sur ce royaume avant de passer à l'action. Je décidais donc de me faire passer pour un SDF dans la capitale du royaume. Les passants m'ignoraient pour la plupart, mais ceux qui venaient vers moi étaient géniaux. Par contre, je comprends pourquoi ça s'appelle le Royaume Champignon. Tous ses habitants sont des champignons vivants ! J'y ais vu quelques humains, dont leur dirigeante, bizarrement. D'ailleurs, elle avait la facheuse tendance à se faire kidapper par une tortue paraît-il, et à se faire sauver par un plombier grassouillet.
Dernièrement, cette tortue et cette princesse s'étaient mariés, puis ont divorcé, tandis que le héros grassouillet était mal vus à cause d'actions que j'ai pas trop compris. Et la chose la plus récente que j'ai vue, c'est le mariage arrangé de la princesse avec un roi plutôt étrange. Mais bon.

J'ai désormais cinquante balais, vous savez ce que ça veut dire ? Non ? Mais bordel, vous avez pas lu un seul mot de tout ce que j'ai dit ? Ca vaut bien la peine que j'écrive des pages sur moi pour être ignoré entièrement... Enfin, maintenant que j'ai cinquante piges...
It's time for anarchy !



Derrière l'écran t'es qui?



★ Pseudo ? HouraiRage
★ Votre Âge ? 19 ans
★ Fille ou garçon ? Mec
★ Pour vous Mario est ? L'un des rares mecs à mériter son influence
★ Comment as tu connu le forum ? J'sais plus
★ Ton avis sur le forum ? Bien
★ Une dernière chose à dire ? Punk is not dead !!




Invité
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26.09.17 23:33
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Invité
Bienvenue à ce perso !

Rien me m'a sauté aux yeux et dérangé. Allez, je te valide !

J'ai jamais goûté à de la bière tiens ! 'v'
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Invité
27.09.17 13:10
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Peachy-Hime
Bienvenue dans le royaume Champignon!


Venez-donc prendre une bière, un punk ne mords pas. 1568389861-princess-peach-sign
Peachy-Hime
Peachy-Hime
Queen of Mushroom Kingdom ~♡
Messages : 17468
Pièces : 7710
Faction : Aucune
https://rpg-mk.forumactif.com
27.09.17 13:22
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Invité
Eh bien ma jolie, viens m'voir et je te ferais goûté à de la bonne bière ! Tu verras c'que t'as raté en une seule gorgée !

Merci pour la validation en tout cas \o/
Invité
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Invité
27.09.17 19:23
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Invité
WAHAHAH ! C'qui ce rigolo ?

Sois le malvenue dans le royaume de Wario !
Yeah
Invité
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Invité
28.09.17 14:26
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