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[Fan Fic] Lyoko's Story
Invité
Voilà une de mes créations. J'ai le deuxième chapitre de déjà prêt ^^

Chapitre I - Le départ.


La pièce était plongée dans la pénombre. Aucune fenêtre, aucune aération, si ce n’est une porte close à double-tour. Par terre, une femme d’une quarantaine d’année, inconsciente. En-dehors de la pièce, on percevait des bruits de pas qui martelaient le sol vivement, laissant, sans doute, quelque traces sur leur passage. L’étrange femme, ouvrit péniblement les yeux mais, comme aveuglée, ne vit rien. Se relevant, elle prit appuie sur une sorte de table qui se trouvait derrière elle. Son corps était meurtri, entaillé et boursouflé sans parler de la maigreur dont elle était victime. Elle avait le tournis et avançait péniblement vers la porte d'où émanai derrière une petite lumière, elle était comme déconnectée du monde réel, et ses yeux ne devaient pas avoir vu le soleil depuis des années. Titubant une bonne minute, elle atteignit enfin la porte qui était toutefois verrouillé. Elle essaya malgré tout de l’ouvrir mais les tentatives se révélèrent infructueuses. Presque les larmes aux yeux, elle se mit à donner des coups dans la porte quand soudain, alors en sanglot, la porte s’ouvrit violemment la propulsant à terre. Un homme très grand vêtu d’une combinaison noire entra alors dans la pièce, avec un rictus amusé dessiné sur son visage.

« Bonjour, Nastasia. Comment vas-tu aujourd’hui ? » Demanda l’homme, qui regardait la jeune femme affolée grâce à la lumière du corridor.

Cette dernière recula jusqu’à se heurter au mur et regarda autour d’elle pour tenter de trouver un échappatoire à la situation.

« Pourquoi te caches-tu ? Je ne te veux aucun mal…
— Menteur ! Hurla-t-elle.
— Tais-toi et suis-moi ! » Ordonna-t-il. Il lui saisit le bras fermement et la poussa jusqu’à la sortie de la pièce. Aveuglée par la lumière et apeurée par la situation, elle n’eut d’autre choix que de s’évanouir espérant mettre fin à son cauchemar.

* * *

La cour de Kadic était pleine à craquer. Sur une estrade, se trouvaient le proviseur, et les professeurs de l’établissement. Parmi eux, Monsieur Spencer, nouveau professeur d’Anglais qui avait trouvé sa place au collège pour cette nouvelle année scolaire. Les élèves, certains accompagnés de leurs parents, attendaient avec appréhension la prise de parole du proviseur. C’était la rentrée à Kadic, mais ni Aelita, ni Jérémie, ni Yumi ne si trouvaient. Assis sur un banc, Ulrich et Odd patientaient eux aussi, la larme à l’œil. Tout avait bien changé depuis la fin de Lyoko, Jérémie et Aelita allaient partir dans une école pour surdoués à la charge des parents du garçon et Yumi était sur le point de partir pour le Japon à cause de ses soucis scolaires, de la distance qui la séparait du reste de sa famille et des problèmes professionnels que rencontraient son père à travailler en France. Ce n’était pas faute d’avoir essayé de rester, mais ses parents avaient été catégoriques et puis...

« Tu crois qu’on les reverra un jour ? Car après tout s’ils sont partis c’est à cause de ça… » Demanda Ulrich en perçant les pensées de son ami et le silence ambiant autour d'eux. Ce dernier se contenta de lever les bras d’un air désolé, compatissant à la peine que ressentait Ulrich. Ils avaient encore du mal à comprendre pourquoi Aelita & Jérémie avait décidé de partir, comme ça, alors qu’ils étaient meilleurs amis. Quant à Yumi, la pauvre, ce n’était pas de sa faute, mais elle aurait du en faire plus, car désormais, leur groupe n’existait plus et il ne restait plus que des souvenirs. Des souvenirs qui s’effaceront au bout d’un temps. Mais il y avait une autre raison, une raison que chacun d'eux n'évoquaient plus...

« Bonjour à tous et à toutes ! Je me présente, je suis M. Delmas proviseur de la cité scolaire Kadic. Nous sommes tous réunis ici pour une nouvelle année scolaire. Sans plus attendre, voici l’équipe éducative qui accompagnera vos enfants cette année. »

Sur ces mots, Ulrich et Odd sortirent de leurs pensées bien tristes, en préférant se concentrer sur le discours du Proviseur. Après tout, une nouvelle année commençait, et ils étaient désormais au Lycée, le système différait sûrement du collège et ils se devaient d'être plus assidus.

* * *

« Yumi, nous allons être en retard !
— Oh ça va maman, l’avion ne part que dans quatre heures. » Répliqua la japonaise en sortant de son dressing avec ses dernières affaires.

Sa chambre était vide, il ne restait plus que les quelques vêtements qu’elle venait de sortir ainsi que sa valise pratiquement prête. C’était aujourd’hui qu’elle partait en direction du Japon pour terminer sa scolarité suite à une décision de ses parents qu’elle trouvait injuste. Ce fut dur pour elle d’encaisser cette nouvelle et de devoir abandonner tout ses amis. Mais elle du se faire une raison et anima l’espoir de les revoir un jour, quand elle sera en âge de revenir seule en France. Mais ce n’était pas à l’ordre du jour pour le moment et il fallait qu’elle se concentre sur son départ. Jetant un dernier coup d’œil dans son ancienne chambre, elle sortit en fermant soigneusement la porte avec sa valise et les vêtements. Puis, dans un élan de nostalgie, se souvint de la vie qu’elle avait eue ici et des rencontres exceptionnelles qu’elle avait faites. Avec un petit pincement au cœur, elle quitta l’étage en déposant son bagage devant la porte d’entrée et y mit les derniers vêtements qu’elle avait récupérés et se tassa sur la première marche d’escalier.

« Ah Yumi, tu es enfin descendue ! » Constata alors sa mère, en arrivant dans le hall vide. Yumi se contenta de la regarder, la larme à l’œil, en exprimant parfaitement sa rancœur devant ce que sa mère lui imposait.

« Oh Yumi… Je comprends ce que tu ressens mais nous sommes obligés de…
— De quoi ? De me priver de mes amis, de mon petit copain ? Pfff…
— Mais non ce n’est pas… Et puis tu m’as même dit qu’il y avait eu…
— Oh assez, j’en ai marre et de toute façon c’est trop tard pour reculer ! » Soupira-t-elle. Elle se leva et prit la direction de la porte d’entrée.

« Où vas-tu Yumi ? Questionna sa mère.
— Profiter une dernière fois de Paris. » Dit-elle d’un ton sec en sortant tout en claquant la porte, laissant “soufflée” sa mère.

* * *

Devant le bâtiment principal de la gare du Nord, il n’y avait que très peu de monde. Ce n’était pas une heure très fréquentée et ce jour-ci (Celui de la rentrée des classes), beaucoup de personnes étaient déjà sur place, et non sur le point de prendre le train. Mais ce n’était pas le cas d’Aelita Stones et de Jérémie Belpois ; deux jeunes élèves surdoués ; qui s’apprêtaient à prendre un TGV en direction de Lille pour rejoindre leur nouvel établissement scolaire, mieux adapté à leur niveau. Là-bas se trouveraient les parents du jeune garçon, ayant gentiment acceptés de prendre en charge Aelita durant les prochaines années scolaires avec Jérémie. X.A.N.A vaincu, et le supercalculateur éteint, il devait se préoccuper désormais de leurs études, mais Kadic n’était plus adapté à eux désormais, et malgré l’amitié qui les unissait, ils durent choisir ce qu’il y avait de mieux pour eux.

« On est encore loin ? Demanda Aelita, tandis qu’elle marchait péniblement sur le trottoir avec ses valises de couleur assortie à sa tenue rose et violette.
— Non, c’est tout prêt. » Répondit Jérémie, lui aussi, chargé comme une mule. Il essuya son front en sueur, il faisait chaud en ce mois de Septembre.

Aelita, suffoquant, se posa sur le banc le plus proche pour décompresser un peu. Jérémie se retourna et la regarda, un peu anxieux d’arriver en retard pour prendre son train. Mais lorsqu’il vit qu’il avait deux heures d’avance sur sa montre, il décida de s’accorder une pause à son tour en se tassant près de son amie. Il enleva son pull, pour être en tee-shirt et le posa à côté de lui, il devait faire aux alentours de vingt-neuf degrés Celsius.

« Dit, Jérémie ? Demanda soudainement Aelita.
— Euh oui ? Dit-il, pris au dépourvu.
— Quand j’y réfléchis… Nous n’avons peut-être pas fait le bon choix. C’est vrai, pourquoi notre groupe a explosé pour si peu ?
— Nous en avons déjà parlé, et comme on l’a déjà dit, c’est trop tard pour revenir en arrière et avoir des remords.
— Non Jérémie… Rien n’est jamais trop tard. » Le dialogue s’en termina là, car le jeune blond ne voulait plus répondre.

Il se leva d’un bond pour reprendre la route, quant à Aelita, elle n’insista pas plus et se remit en route tout comme Jérémie, un peu déçu de sa réaction. Elle aimait tant Ulrich, Odd et Yumi, pourquoi leur petit groupe devait-il voler en éclats pour ça ? Quoi qu’il en était, une longue journée les attendait, les adieux envers la ville de Paris, Kadic, c’était toute une époque qui s’envolait et qui allait laisser place à autre chose, c’était comme la fin d’une vie mais le début d’une nouvelle qui s’annonçait moins « héroïque » et surtout moins passionnante. La jeune fille savait qu’elle ne retrouverait jamais des amis comme Ulrich, Odd et Yumi, même si elle avait encore Jérémie, l’amitié qui les unissait était censée être indestructible, mais il n’en était rien… Elle rentra dans la gare, un peu penaud et suivit Jérémie vers l’un des guichets.
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24.05.11 8:57
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Peachy-Hime
Whaaa j'ai tout lu xD, nan mais je suis pas une grande liseuse de fan fic, et ton premier chapitre était bien long. Que dire, c'est bien rédiger, après pour l'intrigue je sais pas, a part les première lignes qui sont intriguant, après le reste ça l'est moins, maintenant c'est le début, bref bizarre de lire une fic sur Code Lyoko, j'aimais bien cet anime. Bref je suis impatiente de voir la suite =D.
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24.05.11 12:31
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Invité
Merciii ^^ La suite :


Chapitre II – Souviens-toi l’été dernier.


Résumé du chapitre précédent – Yumi prépare son départ pour le Japon, Jérémie et Aelita sont à deux heures d’un départ pour Lille, Ulrich et Odd sont restés à Kadic et participent à la rentrée des classes, et un nouveau professeur d’Anglais a fait son entrée.

Lorsque M. Delmas appela Ulrich Stern pour rejoindre sa nouvelle classe, et que ce dernier passa devant le nouveau professeur d’Anglais, une étrange sensation lui parcourut le dos tel un frisson. Comme s’il était épié d’un regard froid par ce nouveau salarié et qu’il dégageait en lui, une énergie malsaine. Monsieur Spencer était très mystérieux. Vêtu d’un costume noir, de lunettes de soleil et d’une canne au manche argentée, il apparaissait froid, strict et renfermant de sombres secrets. Oh bien sûr, ce n’était que les préjugés d’un adolescent qui se questionnait sur son nouveau professeur et il n’en était sûrement rien dans la réalité… Enfin… Le reste de la matinée s’écoula rapidement, et la classe de Seconde B, fut briffée sur le nouveau règlement et la nouvelle façon de se conduire au Lycée. Les élèves de cette classe rencontrèrent leurs nouveaux professeurs – si ce n’est Monsieur Spencer, qui du s’absenter – et obtinrent le nouvel emploi du temps pour l’année scolaire qui s’annonçait.

« Roh c’est la poisse ! On commence tous les jours à huit heures… Ronchonna Ulrich.
— Fait pas ton bougon Ulrich, on dirait Jérémie à l’époque ! » Répliqua vivement Odd à son ami. Ulrich le dévisagea une dizaine de secondes, n’appréciant pas la boutade de son camarade, inapproprié.

« Non mais tu joues à quoi là ? Questionna le garçon.
— Oh ça va… Si on peut même plus faire de blagounettes...
— Oh putain… Mais tu n’as rien retenu du clash d’y’a un mois ? » Son ami se figea et prit un air désolé. Il n’avait pas réalisé que sa blague était déplacée à la vue des récents événements. Tout deux quittèrent la salle de cours pour rejoindre leur chambre commune afin de mettre au point les conseils donnés au cours de la matinée. Mais Ulrich était soucieux. Il trouvait bizarre le fait que le professeur d’Anglais ne puisse pas être présent pour ce premier jour de classe. Il hésita à en faire part à Odd, son meilleur ami, sur quoi se basait-il pour le soupçonner ?

« Déjà ?! Euh… Ulrich, pas le temps de retourner au dortoir, on go à la cantine, c’est presque 12h15 !!! S’exclama Odd.
— Hein, euh quoi ? » Ulrich n’avait pas écouté un traitre de mot ce qu’avait dit son locuteur.

« Olàlàlà… La reprise des cours te réussis pas toi, pire que Sissi ! Ricana-t-il.
— Je… Je pensais à autre chose…
— Mouais. Bref… On va manger ?
— Euh ouais… Vas-y, j’ai un truc à faire avant. Je te rejoindrai ! » Sur ces mots, il partit en direction de sa chambre, sous l’œil scotché de Odd qui ne s’attendait pas à une réaction si soudaine.

Après une petite foulée, Ulrich arriva à sa chambre qu’il ouvrit rapidement. Le jeune garçon pénétra dans la pièce, bordélique d’un côté et assez bien rangé de l’autre. Dans un tiroir, il sortit un petit journal intime, de couverture verte qu’il ouvrit à la dernière page écrite. Quand soudain, il cru être observé de l’extérieur encore une fois… Il retourna brusquement la tête pour voir si sa sensation était justifiée. Il n’en fut rien… Un peu confus, il se replongea dans la lecture du document et nota un numéro de téléphone sur un petit post-it.

« Qui est là ?! Dit-il d’un ton sec ». Il venait d’entendre un bruit de pas venant de l’extérieur de sa chambre. Ulrich se jeta dans le couloir pour voir ce qu’il en était : personne… Méfiant et perplexe, il ferma le tiroir en y mettant le journal intime et sortit de la pièce en la verrouillant soigneusement. Le pas rapide, le garçon se rendit à l’extérieur du bâtiment en balayant le paysage avec ses yeux pour trouver la personne qui l’observait. Se sentant en sécurité, il prit son téléphone portable et composa le numéro noté sur le post-it.

« Vous êtes bien sur le portable de Jérémie Belpois, veuillez laisser un message et je vous rappellerai dès que possible. Bonne journée » Ulrich grommela puis raccrocha. Il en profita pour enregistrer de nouveau le numéro de son « ex-ami » et remit son téléphone à l’intérieur de sa poche. Il partit en direction de la cafétéria lorsqu’il aperçut au loin, Monsieur Spencer, son nouveau professeur.

« Bonjour M’sieur ! Interpella Ulrich à l’égard de l’instructeur.
— Hello boy. Répondit l’intéressé dans un Anglais parfait.
— J’me demandais… Pourquoi n’étiez-vous pas là ce matin ?
— It's a secret that I did not share with a child.
— Pourtant… C’était quand même la rentrée aujourd’hui ! M’enfin bon… Bon après-midi.
— Good afternoon cool boy. Dit-il d’un rictus amusé. » Sur ces mots, Ulrich s’éloigna rapidement du professeur, il cachait quelque chose de pas net et le lycéen en était sûr et allait le découvrir. Lorsqu’il entra enfin dans la cantine, Odd Della Robia en était déjà à la fin de son deuxième plateau et Rosa, la cantinière, informa Ulrich que son ami avait dit qu’il lui laissait sa part. Agacé, les pas lourds, il s’asseya en face du ventre à patte.

« C’était bon ? » Demanda-t-il sur un ton sarcastique. Odd prit un air désolé, prétextant qu’il pensait qu'il ne viendrait pas et que cela aurait été du gâchis. Ulrich roula les yeux vers le ciel en entendant cela et regarda sa montre : déjà 12h30. Yumi devait sûrement être en route pour le Japon, quant à Jérémie et Aelita, bientôt arrivés à Lille.

* * *

« Quoi, ils ont fait ça ?
— Jérémie, attends ! Je t’en prie… Supplia Aelita. » Le garçon ne détourna pas son regard du bâtiment administratif.



« Il se passe quoi ? Demanda Yumi en arrivant vers Aelita, en larmes.
— C’est… Ce sont les autres… Ils…
— Qui ? » La jeune fille vit arriver Jérémie, en train de violemment se disputer avec Odd et Ulrich. Elle ne voulut pas intervenir et questionna Aelita sur le pourquoi du comment. Cette dernière ouvrit la bouche et dit :



« Très bien, tu vas faire quoi Einstein ? Me foutre un coup de poing ? » Se moqua Odd. Contre toute attente, ce dernier dirigea son poing sur le nez de son ami, le faisant perdre l’équilibre et tomber au sol.

« Jérémie ! Qu’est-ce que… mais qu’est-ce qui se passe ?! Intervint Yumi.
— Odd ! Tu joues à quoi Jérémie, t'es malade ? » En le dévisageant. Le blond se releva, le nez en sang et sauta sur Belpois en lui donnant des coups de pieds et de poings dans le ventre et sur la figure.

« Arrêtez !!! Ordonna Yumi. » Aelita pleurait de plus belle et la japonaise, avec l’aide d’Ulrich sépara les deux garçons. Suite à cela, l’équipe éducative arriva, canalisant la bagarre.



« Maintenant c’est terminé. Notre groupe n’existera plus jamais… Je ne peux plus vivre avec ce connard de première en face de moi et ce clampin qui s’est rangé avec lui. » Déclara Jérémie d’un ton grave.
« Jérémie… Comprends-le… Tenta Ulrich.
— Il n’y a rien à comprendre. Et toi la ferme. »



« Nous quittons Kadic, moi et Aelita.
— Moi aussi. Dit soudain Yumi en sortant de nulle part. Je ne veux plus supporter ça.
— De toute manière j’ai été renvoyé et cette école n’est pas à mon niveau. Je restais pour vous, mais maintenant, plus rien ne m’oblige à rester.
— Jérémie… Dit Odd plein de remords.
— Et tout est de ta faute Odd ! » Sur ces mots, Aelita et Jérémie quittèrent pour la dernière fois le collège Kadic. Quant à Yumi, elle fit elle aussi ses adieux en partant la larme à l’œil… Tout était finit…



« Aelita ? » Demanda Jérémie. Son amie, assise sur un siège de la gare, sortit de ses pensées en secouant la tête. Elle inspira profondément puis répondit à Jérémie par un acquiescement. Son train partait dans une demi-heure, c’était la dernière ligne droite. Elle se sentait encore mal d’imposer cela aux parents de Jérémie. Ce n’était pas leur fille après tout… Elle posa sa tête contre l’épaule de Jérémie, tout en repensant à cette fameuse dispute qui avait détruit cette si belle amitié. Si seulement… Si seulement la bande était arrivée à se pardonner. Ce serait si bien… Mais comme l’avait dit son petit ami, il était trop tard. Trop tard pour revenir en arrière.

« Vous alliez partir sans me dire au revoir ? » Questionna une voix. Jérémie releva la tête au même titre qu’Aelita. Devant eux, Yumi Ishiyama, qui allait repartir au Japon dans moins de trois heures elle aussi.

« Yumi ! Content de te revoir ! S’exclama Jérémie. On ne t’avait pas revue depuis…
— Ne parlons plus de cette histoire… Bref, alors prêt pour une nouvelle vie ?
— Et comment ! J’ai hâte d’y être à ce nouveau lycée. » Yumi esquissa un sourire. Malgré la dispute, tout trois étaient restés très soudés et ils s’apprêtaient à se voir pour la dernière fois. C’était une sorte d’adieu. Une longue discussion commença alors, il fallait en profiter un maximum, et lorsque le moment de se dire au revoir arriva, Aelita eut la larme à l’œil. Une rapide accolade entre les adolescents et voilà que le couple était en route pour le quai, bagages en mains. Quant à la Japonaise, elle allait rejoindre son ancienne maison lorsqu’elle vit, sur le banc, le portable de Jérémie Belpois. Elle allait le prendre pour lui rapporter au plus vite mais, son téléphone sonna. Quand elle décrocha, la lycéenne se rendit compte qu’elle avait oublié de regarder le numéro entrant, et dans ce cas, elle aurait vu que ce fameux numéro était le 18. Le temps s’arrêta soudain pour elle et Yumi se laissa tomber jusqu’au banc qu’elle faillit manquer de peu et prit un air grave sur son visage. Des larmes lui montèrent aux yeux et elle lâcha subitement son moyen de communication, choquée.

« Yumi ! » La voix de Jérémie partie en crescendo. Il n’était à la base, que venu chercher son téléphone portable où il y remarqua un appel en absence de la part d’Ulrich. Mais que voulait-il ? Ils avaient pourtant convenus de ne plus se joindre depuis… Quoi qu’il en fût, il ne le rappela pas, remarquant que son amie n’avait vraiment pas l’air bien.
« Yumi, qu’est-ce qui se passe ? » L’adolescente ne répondit toujours pas et se tassa sur le support, la respiration haletante et les yeux aveuglés par les larmes jaillissants sur sa joue. Malgré cela, elle restait forte et ne voulut pas céder aux larmes.
« Yumi ! Insista Jérémie.
— Mes… Mes parents ont eu un accident de voiture… » Dit-elle d’un ton roque. « Il faut que j’aille à l’hôpital… » Pantois face à cette révélation, Jérémie cligna plusieurs fois des yeux avant de réaliser.

PS > Ils ne sont pas mort hein au cas où vous auriez mal compris…
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24.05.11 20:54
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